L'arrivée d'Elena

- Alors c'est "ça" Poudlard...

Elena venait d'arriver dans l'école de magie et marchait dans les couloirs, cherchant la salle commune des Serpentard. Peu avant, elle avait rencontré le directeur et il l'avait invité dans son bureau...

Flash Back

- Bienvenue à Poudlard Elena, dit Dumbledore d'un ton chaleureux en se dirigeant vers son bureau pour s'y installer. Je vous en prie, asseyez-vous.
La jeune fille posa ses valises et prit place sur le fauteuil se situant face au bureau professoral. Le directeur pointa sa baguette en direction d'une haute étagère et un chapeau tout chiffonné et rapiécé vint s'envoler jusque dans ses mains. Il le posa sur son bureau et dit :
- J'aimerais te demander ce qui t'amène ici alors que la rentrée scolaire a déjà eu lieu.
Elena, qui regardait autour d'elle, posa ses yeux sur Dumbledore. Elle devait tout lui raconter... C'était embarrassant, elle n'avait jamais tout conté à personne étant donné qu'à partir du moment où sa mère fut morte, elle n'avait plus revu ses camarades de son ancienne école ni personne d'autre de sa connaissance.
Elle commença donc son récit. Parfois elle prenait une pose de quelques secondes pour respirer un bon coup ou pour se souvenir exactement de ce qu'il s'était passé. Elle regardait tout, sauf le vieil homme pendant qu'elle parlait. A vrai dire, elle n'aimait pas beaucoup regarder les gens trop longtemps dans les yeux...
Puis au bout d'une demi heure de récit et de questions posées par le directeur, celui-ci prit le chapeau rapiécé et dit :
- Tu dois être répartie dans l'une des quatre maisons maintenant...
Il se leva et vint poser le chapeau sur la tête de la jeune fille. Une déchirure en forme de bouche apparut sur le Choixpeau et il annonça :
- Serpentard !
Dumbledore le retira et le reposa sur son étagère à l'aide d'un sortilège d'expulsion.
- Et bien... il n'y a pas eu d'hésitation, dit-il en se retournant vers Elena.
Il lui sourit. Elena ne lui rendit pas son sourire et se contenta de hocher la tête. Puis le directeur fit transporter ses valises dans son dortoir en les faisant disparaître d'un coup de baguette et lui dit qu'elle pouvait prendre congé.
Elena sortit du bureau et chercha sa salle commune...

Fin du flash back

Elle errait maintenant dans les couloirs. Elle s'était perdue et, au bout de cinq minute, perdit patience et s'assit un moment par terre, adossée à un mur.

"Et bien... pensa-t-elle. Si c'est aussi grand, je ne vais pas m'en sortir. Il va falloir que je me repère très vite..."

Elle soupira, resta assise deux minutes et se leva. Elle fourra ses mains dans ses poches et reprit sa recherche.

Elisabeth venait de finir un cour, assez ennuyant. Elle marchait dans le sens inverse que Elena. Elle était accompagnée d'une fille qui était avec elle en cour. Elle se séparèrent car leurs salles communes n'étaient pas les même.
Ellisabeth le regard dirigeait vers le sol noir, entra dans une personne.

-Excuse-moi... dit-elle, dans une voix fatiguer.

- Regarde où tu vas, dit Elena d'un ton froid.

Elle avait reculé d'un pas et enlevé ses mains de ses poches au contact d'Elisabeth. Elle lui lança un regard mauvais en voyant l'écusson de Gryffondor épinglé sur sa poitrine. Elle fit un geste pour épousseter sa veste puis remit ses mains dans ses poches et continua sa route, la bousculant à l'épaule.

D'un ton presque aussi froid que a jeune fille, Elisabeth lui dit:

-Regarde toi aussi où tu vas! Surtout que tu savais que j'étais la!

Puis elle la regarda attendant sans vraiment attendre le moindre petit geste d'Elena.

Elena s'arrêta et dit d'un ton neutre, sans se retourner :

- Pour moi, tu n'es rien. Je me fous de tes paroles, de ce que tu fais, de qui tu es. Tu n'existes pas, je ne te vois pas...

-Alors si tu te fou de se que je fais...

Elisabeth eut un léger sourire, elle s'avança vers Elena et lui foutu une giffle.

-Se n'est pas parce que je porte cet insigne, qui ne signifit pas grand chose, qu'il faut que tu te prenne pour plus que tu n'es.

Une petite goute de sang vint tombée sur le sol. Elisabeth vint mettre sa main sur le coin de sa bouche.

-Mmmm... Pas mal, pas mal...

Elisabeth passa sa langue sur le coin de la lèvre. Elle la regarda pas, ne répondant pas au geste de la jeune fille.

Elena la regarda d'un air méprisant.

- Pathétique... murmura-t-elle.

Daron arriva sur les lieux. Il vit d'abord Elisabeth qui saignait de la lèvre puis son regard se posa sur Elena. Ca devait être elle qui l'avait frappé...

- Bravo Taymon... dit-il d'un air moqueur. Si c'est ça se défendre, j'ai plus qu'à envoyer des fleurs à celui qui t'a élevé pour le remiercier.

Elisabeth lança un regard noir vers Daron.

-Déguage... dit-elle entre les dents.

Puis elle regarda la fille et ne lui manifesta toujours aucun signe reportant de nouveau son regard sur Daron, faisant comme si Elena était invisible.

Daron sourit à la réponse d'Elisabeth et dit :

- Pourquoi je m'en irais ? J'ai autant le droit que toi de venir trainer ici.

Il croisa les bras et ajouta :

- Pour une fois, ce n'est pas moi qui en fait baver à quelqu'un de Gryffondor...

Elisabeth le regard puis lui dit sur un ton un peu plus calme et moins froid que son petit "dégage":

-Je n'ai jamais dit, loin de la Tripp, que tu n'avais pas le droit de traîné ici. Je te demande juste de ne pas restait ici en ce moment précit.

Elle le regarda droit dans les yeux.

- Ah oui et pourquoi ? demanda Daron en arquant un sourcil.

-Parce que tu arrive toujours au mauvais moment... lui répondit-elle.

Puis elle mit ses mains dans les poches de sa jupe.

Daron se passa une main dans les cheveux.

- Tu sais, tu devrais arrêter de parler, dit-il. Tu ne fais que gaspiller ta salive pour rien.


[Vas-y rep]

Au même moment où Daron commençat sa phrase, Elisabeth se mit à bailler. Elle mit sa main devant la bouche et lui dit:

-Tu disais?

- Je disais que tu commences sérieusement à m'agacer ! dit Daron en sortant sa baguette et en la pointant sur Elisabeth.

- Ouaaah ! Monsieur veut jouer au grand. Que c'est mimi ! Roooh... Faut pas Tripp, t'es trop... comment dire... hummm... charmant ? Oué c'est ça trop de chez trop !

Elisabeth le regarda, attendant un sort ou autre de toute manière avec lui elle était habitué que dire, "deux amis" comme sa, sa n'existe pas ailleur.

Daron lui lança un regard assassin. Il leva sa baguette et dit :

- Stupéf...

Mais il s'interrompit car il venait d'entendre quelqu'un lui parler. Il avait entendu : "gros nul"

Daron regarda la gothique. Il jeta un oeil à Elisabeth et alla en face d'Elena.

- Répète... dit-il d'un ton calme et froid, sa baguette pointée vers le sol.

Elisabeth les regarda puis elle dit:

-Elle n'a pas tout à fait tor...

Elisabeth les regarda tour-à-tour.